Dernier ajout : 28 octobre 2008.
Textes, analyses, critiques, études sur les conséquences et les implications des pratiques publicitaires.
« Nos gamins veulent être « des hommes qui savent pourquoi », et nos filles pensent qu’elles seront tellement séduisantes lorsqu’elles auront un verre d’alcool dans les mains. Et passer une soirée entre copains sans alcool, cela fait moche et ringard… Georges Clooney l’a appris à ses dépens ! Car c’est notre culture qu’il convient de modifier, c’est notre rapport à l’alcool qu’il convient d’analyser. Il faut admettre que nos jeunes sont manipulés par la publicité et il vous faudra avoir le courage d’interdire cette publicité comme c’est le cas en France. Et quelle mesure proposez-vous pour contrer ces manipulateurs ? »
L’opération est simple : le consommateur ne doit pas réaliser d’acte de paiement pour avoir accès à un morceau de musique, qui apparaît dès lors gratuit. En échange, il est soumis directement ou indirectement à une plage de pub ou un message marketing... qu’il paye au travers des produits vendus par la marque qui fait cette pub.
« (…) La gratuité qui se développe actuellement comme diffusion légale de musiques est bien ambiguë : gratuité commerciale, gratuité conçue comme instrument de marketing. La musique permet d’aller très fort dans cette voie, elle est le fer de lance des hyperindustries culturelles. Ces hyperindustries qui ne se dédient plus uniquement à la diffusion de biens culturels mais à un ensemble de technologies qui garantissent une meilleure prise en charge occupationnelle du consommateur. Ces stratégies ne (...)
"De cette idéologie de la consommation, si nécessaire au système, qui nous imprègne et nous « éduque », la publicité est le principal vecteur. Avec les formidables moyens médiatiques que l’on sait, elle agit en effet sur nous à plusieurs niveaux, des plus visibles aux plus subtils, non pas seulement pour nous inciter à des « consommations » qui nous seraient extérieures, mais pour nous constituer comme consommateurs dans les multiples aspects de notre désir d’exister."
"La fonction du dispositif publicitaire dans sa totalité est de « socialiser » la logique marchande, en la présentant autrement. Bref, la fonction commerciale de la publicité, qui est bien réelle et évidente, est moins importante que sa fonction sociale. En fait, de plus en plus la publicité exerce explicitement ces deux fonctions à la fois : elle continue de chercher l’adhésion à un produit précis au lieu d’un autre, faisant donc partie de la concurrence commerciale, et en même temps elle s’applique à justifier en général l’idéologie d’une annexion de toutes les sphères de la vie au calcul économique."
"Le bonheur, c’est comme les trains qui arrivent à l’heure ou les avions qui atterrissent : ça n’intéresse personne ! Tout le monde sait que le bonheur n’est pas vendeur. Le bonheur est indicible, messieurs dames, il se vit, se ressent, ne se raconte pas !
Pourtant, il y en a qui ont réussi l’exploit de mettre en scène l’indicible, qui proposent sans vergogne de vendre le bonheur en baril de 5 kilos."
Les images médiatiques, publicitaires en particulier, mettent les individus en tension en les confrontant à des modèles inatteignables qui les font se sentir "inférieurs".
Présence et Action Culturelles est très proche du Parti Socialiste...
"L’UFC-Que Choisir dénonce la politique publicitaire de l’industrie agroalimentaire visant à orienter le choix des enfants vers des produits gras et sucrés. (...) Alors que le projet de directive « Télévision sans frontières » s’apprête à élargir la présence publicitaire sur les écrans, l’UFC-Que Choisir et les grandes associations de consommateurs européennes exigent l’interdiction des publicités pour les produits alimentaires trop riches en graisses, sucre ou sel pendant les programmes pour enfants !"
Le Réseau Eco-consommation lance une campagne sur la perception de la publicité et son impact écologique.
La publicité télévisée pour des produits alimentaires serait susceptible d’induire des comportements alimentaires déséquilibrés chez les enfants. L’obésité, en progression
constante chez les enfants, en serait une conséquence.
L’étude, menée dans les 15 Etats membres de l’UE, met en évidence les récents développements qui se sont opérés dans le domaine des pratiques de marketing ayant pour cible directe les enfants, et s’est concentrée en particulier sur la tranche d’âge 6-12 ans. Cette étude présente également le champ des compétences ainsi que la nature des règlements relatifs à la publicité destinée aux enfants aussi bien au niveau de l’UE que des Etats membres, et analyse la littérature et les études existantes la publicité envers les enfants. Elle s’achève par des conclusions et une demande de prise de mesures.