Dernier ajout : 29 septembre 2021.
Si tous les habitants du monde vivaient comme le Belge moyen, il nous faudrait non pas une, mais de trois à quatre planètes pour satisfaire les "besoins" (créés par la publicité) de tous.
Face à cette logique suicidaire de l’économie qui organise nos modes de vie, nous n’avons pas d’autres alternative que de modifier en profondeur nos habitudes de consommation et de vie. Pour que les pays les plus pauvres et les générations futures puissent à leur tour bénéficier d’un accès raisonnable aux ressources naturelles, les pays riches doivent en diminuer leur consommation. C’est ce que l’on appelle "la décroissance de la consommation".
Conséquence logique de nos modes de vie insoutenables, la décroissance de la consommation est l’occasion de remettre l’homme et la nature au centre de l’économie, de regagner en autonomie, de reprendre contact avec les gens et la nature, de créer des modes de vie commune mois stressants et moins aliénants... La décroissance de la consommation, c’est le chemin de la joie de vivre.
Retrouvez des documents détaillés dans les trois sous-rubriques ci-dessous :
Respire soutien la #ZAD de Haren qui résiste au projet de mégaprison. Ce projet pharaonique consiste à détruire 19 ha de terre arable pour y enfermer 1.190 personnes majoritairement pauvres, pour un coût supérieur à 2 milliards d’euros sur 25 ans, le tout sans consultation démocratique. En réponse à ce problème, des citoyens et un collectif d’associations proposent une solution sous la forme d’un projet vivant : une ferme ouverte.
"Il est impossible de connaître le point de basculement définitif vers l’improbable ; en revanche, il est certain que le risque de le dépasser est inversement proportionnel à la rapidité de notre réaction. Nous ne pouvons attendre et tergiverser sur la controverse climatique jusqu’au point de basculement, le moment où la multiplication des désastres naturels dissipera ce qu’il reste de doute. Il sera alors trop tard. Lorsque les océans se seront réchauffés, nous n’aurons aucun moyen de les refroidir."
La remise en cause de la croissance économique progresse. En voici quatre traces dans « les médias » à titre d’information.
PS : la galaxie de l’objection de croissance évolue bien plus rapidement que les pratiques médiatiques. Si vous souhaitez en savoir plus sur les activités nombreuses et variées qui se rattachent à ce courant de pensée, entrez en contact avec des militants.
"Un front européen d’organisations d’objecteurs de croissance interpelle les syndicats à l’occasion de l’euro-manifestation du 29 septembre 2010. Les objecteurs de croissance demandent aux forces syndicales de réaliser une rupture antiproductiviste sans laquelle ils ne pourront sortir du rôle d’accompagnateurs actifs de la logique destructrice qui est aujourd’hui celle de l’économie. Les objecteurs de croissance proposent de viser le « bien vivre » plutôt que le « toujours plus », de réduire fortement le temps de travail et de défendre un revenu garanti suffisant pour tous. "
Des citoyens se rencontrent pour un grand pique-nique populaire, chacun dans sa ville ou son village, tous ensemble au niveau international !
60 pique-niques sur 3 continents sont déjà prévus : la joie de vivre ne connait pas de frontières !
Au programme de cette journée exceptionnelle, trois tables rondes :
1) La ville questionnée
2) Echelle humaine et territoires
3) Limites et Civilisation
Un rendez-vous international important pour les objecteurs de croissance.
La chaîne exilée au Luxembourg pour raisons publicitaires a réalisé un beau reportage sur les objecteurs de croissance. Ils ne sont pas nombreux (les reportages sur ce sujet) c’est vrai, mais cela vaut la peine de le souligner : feu le service public RTBF semblant s’être fait une religion de ne piper mot des mouvements de "lutte sociale" et de tout ce qui anime la société militante, c’est RTL-TVI qui s’y est collé, avec brio.
Avec M Jacques Testard (biologiste initiateur du premier « bébé éprouvette », directeur honoraire de recherches de l’INSERM, auteur notamment de Pour une éthique planétaire, Mille et une nuits, 1997 et Le Vélo, le mur et le citoyen, Belin, 2006), et M Alain Gras (Sociologue, Paris I Panthéon-Sorbonne, co-fondateur d’Entropia, revue d’étude théorique et politique de la décroissance. Auteur notamment de Fragilité de la puissance, se libérer de l’emprise technologique, Fayard, 2003 et Le choix du feu – Aux origines de la crise climatique, Fayard, 2007).
Dès 13 heures À l’auditoire Lameere (UB2-252A) de l’Université Libre de Bruxelles. Théatre, conférences, lancement d’actions, ...
Avec son dernier film, Nicolas Hulot fait un pas en avant, mais reste dans les limites (commerciales) que lui fixent de facto ses sponsors et soutiens médiatiques.
"Avant la grande manifestation contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, sept partis de gauche se sont confrontés aux participants lors d’un débat qui a réuni 500 personnes. A l’applaudimètre, les décroissants ont largement gagné contre le NPA, Europe Ecologie, le PG et tous les autres. De quoi la décroissance est-elle le nom ?"
"parce qu’il est utilisé à toutes les sauces, c’est devenu parfois une camomille mielleuse pour nous faire ingérer tous nos excès de civilisation".
Si le MEDEF s’y met, ce n’est sans doute pas seulement une question de mode. C’est que la pression est trop forte : la justification du capitalisme est chaque jour moins possible, le dogme de la croissance craque de toute part. Les solutions sont du côté de la décroissance de la consommation, ça commence à se savoir.
"Il fallait voir l’air interloqué de M. François Fillon. Ce 14 octobre 2008, M. Yves Cochet défendait les thèses de la décroissance du haut de la tribune de l’Assemblée nationale. Diagnostiquant une « crise anthropologique », le député Vert de Paris affirmait, sous les exclamations de la droite, que « la recherche de la croissance est désormais antiéconomique, antisociale et antiécologique ». Son appel à une « société de sobriété » n’avait guère de chances d’emporter l’adhésion de l’hémicycle. Toutefois, l’idée provocatrice de « décroissance » avait forcé les portes du débat public."
"Le monde de ce début de 21ème siècle est à la croisée des chemins :
la crise écologique s’approfondit et le retour à un équilibre de la biosphère est définitivement exclu si nous ne modifions pas radicalement nos modes de vie ;
la crise financière la plus importante du système capitaliste s’est transformée en crise économique mondiale qui menace les acquis du progrès social chez nous et les espérances d’amélioration des conditions de vie des travailleurs et des peuples partout sur la planète ;
les inégalités se développent à l’intérieur des sociétés riches, menaçant la paix sociale, et les inégalités se creusent aussi entre les régions les plus développées du monde et celles qui n’accèdent pas à ce développement, accentuant les conflits existants et les risques de guerres mondiales."
Un dossier de 6 pages qui fait suite à la journée de réflexion sur l’objection de croissance organisée le 21 février 2009 par AdOC.
"Les signataires de cette pétition demandent donc :
dans un premier temps, l’adoption par les trois Régions d’une norme commune basée sur la norme bruxelloise qui est actuellement la plus stricte, à savoir le 3V/m dans l’environnement. Tous les citoyens belges doivent en effet pouvoir bénéficier d’un même niveau de protection face aux nuisances potentielles provoquées par les rayonnements électromagnétiques ;
cette norme de 3V/m doit n’être qu’une étape vers une application stricte du principe de précaution. Il faut ensuite tendre vers une norme plus stricte de 0.6V/m qui prend en compte les effets biologiques et sanitaires constatés par de nombreux scientifiques à des niveaux d’exposition inférieurs à 1V/m."
"Petits pays, soudain au cœur nouveau du monde, soudain immenses d’être les premiers exemples de sociétés post-capitalistes, capables de mettre en œuvre un épanouissement humain qui s’inscrit dans l’horizontale plénitude du vivant...."
"Disparition des ressources, surconsommation, expansion des nuisances, crise économique et financières, fuite en avant… beaucoup de questions interpellent nos modes de vie et hypothèquent l’avenir. Ne faut-il pas ralentir ou changer le système ?"
"Au programme : Marie-Dominique Perrot, Serge Latouche, Riccardo Petrella, Michaël Singleton, Christian Arnsperger, Paul Lannoye et bien d’autres interviendront pour éclairer les débats avec le public. Notre objectif est d’enrichir et de développer chez nous en Belgique la réflexion et l’action des Objecteurs de Croissance."
"Le professeur Meadows, 66 ans, a été honoré plus particulièrement pour son rapport jugé fondateur rédigé en 1972 pour le Club de Rome et précisément intitulé "Les limites de la croissance".
3 vidéos :
1. une interpellation de James Hansen, climatologue (en anglais)
2. la bande-annonce du film "Nos enfants nous accuseront" (en français)
3. un clip de l’ONG Greenpeace (en anglais)
"Alors que le réchauffement semble s’accélérer, alors que le climatologue en chef de la NASA craint un nouveau processus de désintégration des calottes glaciaires (entraînant une hausse plusieurs mètres du niveau des océans), alors que d’autres analystes mettent en garde contre la sous-estimation de certains processus par le GIEC lui-même, Climat & Justice sociale/Klimaat & Sociale Rechtvaardigheid et CLIMAXI veulent permettre à toutes et tous de faire le point avec un spécialiste de renommée internationale."
Yves Cochet introduit la décroissance (de l’empreinte écologique européenne) à l’assemblée nationale.
Tout reste maintenant à faire. Commençons donc par faire un vœu : que tous les partis verts européens se réunissent autour d’un projet écologique solidaire, antiproductiviste et radicalement opposé à l’économie capitaliste de la dévastation.
Ces 18 et 19 avril 2008 avait lieu la première conférence internationale sur la décroissance économique soutenable. Plus de 100 scientifiques et membres de la société civile de divers pays ont participé à la conférence.
"À l’occasion des 3èmes rencontres estivales de l’objection de croissance qui se sont tenues à Rochejean (France), du 12 au 15 juillet 2008, des personnes de différentes contrées ont décidé de se coordonner pour lancer l’initiative et faire vivre un « réseau mondial pour l’objection de croissance, la simplicité volontaire et l’après-développement »."
http://www.rmoc.be
"Les "démarcheurs de l’après-croissance" vont de villes en villages durant l’été. Dénonçant la course insensée à la surconsommation. Ils veulent démontrer que l’on peut vivre avec moins que ce que l’on a."
« Cet été 2008, du 28 Juin au 31 août, La Démarche de l’après-croissance revient animer les chemins, les villes, les prairies et les esprits du Nord (Lille), de Wallonie, de Flandre et de Bruxelles... Vous avez aimé ou manqué le premier épisode de 2007, voilà enfin la suite... »
A propos du développement des agrocarburants : "il faut consommer moins d’énergie, utiliser moins d’automobiles, et ne pas se faire d’illusion sur la capacité des nouvelles technologies à nous permettre de poursuivre notre mode de vie occidental."
"Le climat, tout le monde en parle, y compris les politiciens. Mais font-ils réellement ce qu’il faut pour prévenir le changement climatique ?"
"Nous ne pouvons pas rester les bras ballants alors que la manière de produire et de consommer des pays riches engage notre planète sur la voie d’une catastrophe climatique qui frappera des millions de gens (surtout les plus pauvres), augmentera encore les risques de guerre et détruira définitivement d’innombrables richesses naturelles."
"Le sol est une matière vivante complexe, plus complexe encore que l’eau ou l’atmosphère qui sont des milieux relativement simples. Vous savez, le sol est un milieu minoritaire sur notre planète : il n’a que 30 centimètres d’épaisseur en moyenne. C’est le seul milieu qui provienne de la fusion du monde minéral des roches-mères et du monde organique de la surface - les humus." Claude Bourguignon.
"Tout au long du parcours auront lieu des rencontres entre hôtes, marcheurs et habitants à partir d’ateliers d’échanges, de débats, de témoignages, de musique et de festivités."
"Tout programme politique qui voudrait initier cette rupture devrait imposer une limitation très forte des dépenses de publicité, ce qui aurait pour effet une dépollution mentale. Quand on veut se sevrer de la drogue, cela ne se fait pas du jour au lendemain, même si on sait qu’à la fin on ne piquera plus à la morphine."
Extrait de l’interview de Serge Latouche.
"La crise énergétique liée à l’épuisement et au renchérissement des ressources fossiles et au consumérisme compulsif généralisé ; la crise climatique parallèle à la réduction de la biodiversité, à la privatisation du vivant et des ressources naturelles ; la crise sociale inhérente au mode capitaliste de production et de croissance, mais exacerbée par une mondialisation libérale génératrice d’exclusion au Nord et plus encore au Sud ; la crise culturelle des repères et des valeurs dont les conséquences psychologiques et sociétales sont visibles en tout domaine. Ces quatre crises remettent en cause, comme jamais, le dogme de la croissance économique sans limites et le productivisme qui l’accompagne. "
"Les écosystèmes naturels de la planète se dégradent à un rythme encore jamais atteint dans toute l’histoire de l’humanité. C’est la conclusion du rapport Planète Vivante 2006 du WWF."
Tous les indicateurs économiques sont en hausse : en 2005, on a produit plus d’acier et d’aluminium que jamais auparavant. Mais la concentration atmosphérique moyenne en dioxyde de carbone a augmenté de 0,6% par rapport au pic de 2004. Il s’agit de l’augmentation annuelle la plus forte jamais enregistrée !
"Nul ne nie que la terre est malade et que la procédure d’urgence doit être déclenchée."
Au bord du lac Léman, une rencontre avec Jacques Grinevald, professeur à l’Institut Universitaire d’Etudes du Développement de Genève où il enseigne l’écologie. En partant des travaux de Georgescu-Roegen *, il nous parle des fondements de la décroissance, d’économie, de révolution industrielle, de pétrole, d’échange des savoirs et finalement de bon sens...
L’émission radio "Face à l’info" du 7 juin 2006 consacrée à la décroissance. Disponible au téléchargement.
Le 29 juillet 2006, le quotidien français Le Monde publiait une chronique de Pierre-Antoine Delhommais intitulé « L’obscure lubie des objecteurs de croissance ».
L’auteur de cette chronique n’ayant strictement rien compris à l’objection de croissance, nous apportons ici quelques rectificatifs qui peut-être permettront d’éviter chez les internautes qui passent sur ce site certains amalgames que Le Monde colporte pathétiquement au détriment de toute déontologie journalistique.
"Une étude retrace l’impact écologique d’un pantalon, des champs de coton jusqu’à la poubelle. Et propose quelques règles de base pour respecter la nature."
Pas de marche en Belgique cette année mais il y en a une à notre porte !
"Une nouvelle vision du bien-être et de nouveaux indicateurs sont nécessaires aujourd’hui pour se substituer à l’objectif de croissance, renoncer au fétichisme du PIB et mettre fin à la commercialisation du monde. Cette démarche passe, selon nous, par une relocalisation du mode de vie et, plus fondamentalement, par une renaissance du local."
Les inégalités s’accroissent d’année en année, affirme Philippe Defeyt, économiste. L’insécurité sociale pénalise les ménages précaires et ceux qui ont peur de l’avenir, dit-il.
"La croissance ne fait pas le bonheur ! Or l’auto est le fer de lance de la croissance. Et si mettre fin à la dictature automobile était une manière efficace d’opter pour une économie humaine, pour plus de lien social et le respect de l’environnement ?"
Introduction
Avec la Campagne « Ca passe par moi », les magasins du Monde-Oxfam, Crédal, Max Havelaar, SOS faim, Nature et Progrès et le Réseau Eco-consommation proposent de devenir acteur d’un modèle durable de société en consommant moins et mieux dans le respect des travailleurs du Sud et du Nord, des ressources naturelles et de l’environnement.
L’omniprésence de messages publicitaires sur nos murs, dans nos émissions et autres magazines nous pousse à consommer toujours plus, sans souci pour (...)
Nouveaux records des prix du pétrole, records sur les marchés des métaux, accélération du commerce mondial, tensions géopolitiques exacerbées. Surchauffe à tous les étages ! La décroissance de la consommation : c’est pour maintenant.
La revue "Regards Economiques" des économistes de l’Université Catholique de Louvain propose ce mois-ci un article de 14 pages intitulé : "La croissance ne fait pas le bonheur : les économistes le savent-ils ?".
Rappels historiques, analyses méthodiques, petits graphiques...
"La 37e École urbaine se veut un espace de réflexion sur le rôle que la ville est susceptible de jouer dans la réorientation des comportements individuels face à l’hypothèse d’une décroissance choisie ou imposée."
La consommation des ménages français a explosé en février : de quoi doper l’ardeur des fanatiques de l’idéologie de "la croissance"...
Professeur émérite d’économie de l’université de Paris-Sud, Serge Latouche retrace ici sa trajectoire politique au fil de ses publications. Revenu du développementalisme et d’un marxisme hétérodoxe, il remet progressivement en question l’idée de croissance par le développement et se laisse séduire par les idées d’Ivan Illich. Il fait partie aujourd’hui des porte-parole du mouvement de la décroissance qu’il préfère nommer "a-croissance".
Un excellent article en anglais sur l’insoutenabilité de notre mode de vie et des éléments de sortie. Pour donner une réponse adéquate au bouleversement climatique et à la fin du pétrole peu cher, l’auteur souligne que la seule solution envisageable est un changement social profond.
La pollution de nos villes ne peut être combattue que par une diminution drastique des sources de pollution et, donc, un changement profond de nos modes de (sur)consommation.
Le quotidien français Libération publie 6 articles autour de "la croissance" et de ses limites sans en tirer les conclusions qui pourtant s’imposent. Nous en profitons pour faire quelques remarques sur "la décroissance".
Deux articles de presse soulignent la nécessité de changer de modèle de société.
Article de Jean-Marie Harribey, maître de conférences à l’université Bordeaux-IV, membre du conseil scientifique d’Attac et auteur de divers ouvrages.
Le nouveau rapport du Bureau International du Travail explique que croissance économique et création de nouveaux emplois ne sont pas systématiquement liés.
Le rapport annuel de l’AEE souligne les risques immenses que nous faisons courir à l’environnement. Or, en menaçant l’équilibre de l’écosystème, nous menaçons l’avenir de l’espèce humaine.
Déclarations de M. De Salle : « L’égalité entre tous les hommes n’a jamais été aussi marquée », « Aussi aberrant que cela puisse paraître, la vérité est que nos ressources naturelles ne sont pas limitées et que les stocks pétroliers ne vont pas s’épuiser », « Aucune contrainte naturelle ne nous limite (si ce n’est la bêtise de certains) », « Non, les frontières de la sphère ne sont pas le terminus ontologique de l’humain mais de simples barrières mentales », « Toute personne a droit à un salaire équitable. Cela (...)